Des zombies à La Rochelle !

Et si vos voisins se transformaient en zombie en l’espace de quelques heures ? C’est ce que propose Johan Duval dans son livre Tempus Mortuorum. Le premier tome, Sweet Home, sorti en octobre 2015, est disponible sur Amazon et dans certaines librairies de Charente Maritime.

Personnellement, j’ai gagné le tome 1 en version ePub sur la page Facebook de l’auteur il y a plusieurs années, j’avais déjà bien entamé le livre, mais j’avoue que j’ai un gros souci pour lire sur tablette… Je suis old school et je préfère largement le papier. Du coup, quand j’ai rencontré l’auteur en chair et en os (sans mauvais jeu de mots) au Salon du Livre de La Rochelle, j’en ai profité pour me le procurer en papier. Quelques mois plus tard, me voilà à reprendre depuis le début et… j’ai dévoré ce livre ! Désolée d’avoir mis autant de temps à vous donner mon avis 😉

Quatrième de couverture :
La Rochelle, janvier 2013, un mystérieux virus s’attaque brutalement à la population ; mues par une poussée d’agressivité extrême, les personnes contaminées s’en prennent à leurs congénères. Dan, sa famille et quelques voisins se retranchent dans leur petite résidence proche du centre-ville, où ils vont très vite prendre conscience que le virus ne s’arrête pas à l’aliénation suivie de la mort. Comble de l’horreur, il réanime ensuite ses victimes en créatures errantes à la seule recherche de sujets sains, propageant irrémédiablement l’infection. La survie du petit groupe va de là rapidement devoir s’organiser face à l’effondrement de la société, au retour des morts parmi eux mais également à la réelle folie de l’Homme.

Mon avis : Tempus Mortuorum, c’est l’histoire d’une famille lambda qui va vivre la fin du monde. L’intrigue prend place à La Rochelle, en Charente Maritime. Aindan bosse à l’agence ERDF et quand il arrive ce jour-là, ses collègues parlent de clients énervés, prêts à en venir aux mains. Rien de très suspect jusque-là, mais quand les hélicos, la police et les ambulances sont tous de sortie, c’est que quelque chose cloche. Les gens passent de énervés à tueurs sanguinaires, et Aindan décide alors de retrouver vite sa famille.

Les jours passent, les personnes meurent, reviennent à la vie et mangent les vivants. Pas de doute, nous sommes en pleine apocalypse zombie ! Aidan et sa famille vont devoir survivre dans ce monde impitoyable. Ils commencent par essayer de trouver des voisins dans leurs immeubles pour rassembler des forces, puis entasser les vivres. S’ils arrivent à faire tout cela, ce serait déjà pas mal, mais c’est sans compter la folie humaine de ceux qui restent. Les zombies ne sont pas les seuls à être dangereux…

Johan Duval pose l’intrigue de Tempus Mortuorum assez rapidement, nous permettant de plonger dans cette histoire incroyable dès les premières pages. Ses personnages, des humains lambda et non des héros nés, sont une vraie bouffée d’air frais dans ce genre littéraire. Ils sont tous très bien travaillés et font vrai. Les émotions sont elles aussi réalistes, les descriptions détaillées mais pas trop (pour ne pas nous perdre), et le suspense est au rendez-vous.

Le gros plus pour moi, bien sûr, est que l’histoire se déroule à La Rochelle, ma ville. On passe par différents quartiers, on va au centre-ville, on s’éloigne très légèrement dans les villes voisines et on termine au pont de l’île de ré. Nos belles rues sont devenues rouge sang, les véhicules s’entassent, les armées de zombies aussi. Et c’est génial !

Sweet Home n’est que le premier tome et pourtant… il s’en passe des choses ! C’est là le point fort de Johan Duval. Il arrive à faire monter la pression et à faire vivre des choses horribles, mais nécessaires, à son personnage principal. L’action est bien là et les multiples intrigues vous tiennent en haleine. On termine le livre dans un suspense incroyable et on réalise que le second volet se déroulera à l’île de ré.

C’est un petit coup de cœur pour moi. J’en ai lu beaucoup des livres de zombies et celui-ci fait partie de mes préférés. L’intrigue a beau être « basique » puisqu’il s’agit d’une apocalypse zombie, elle n’en reste pas moins très bien articulée. L’écriture de Johan Duval est fluide, ses personnages réalistes, les rebondissements sont très intéressants et le lecteur reste captivé jusqu’à la toute fin. Si ce n’est pas là le signe d’un vrai petit bijou livresque, qu’est-ce que c’est ?

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