L’Héritière, une saga fantastique en trois tomes…

3 /5 – Un premier tome un peu décevant

L’héritière est un roman écrit par Melinda Salisbury et sorti le 17 avril dernier aux éditions Gallimard Jeunesse. J’ai tout de suite été attirée par ce roman grâce à la sublime couverture. Je le classe plutôt dans la section Young-Adult que Fantastique car le style d’écriture de l’auteure cible ce lectorat là. L'héritière Melinda Salisbury chronique Gallimard

Quatrième de couverture : Twylla est promise au prince héritier du royaume de Lormere. Mais la jeune élue possède un don maléfique. Elle a le pouvoir de tuer par son simple toucher : elle est l’arme parfaite! La cruelle reine qui l’a adoptée la contraint à exécuter les traîtres. Nul ne peut approcher Twylla sans risquer sa vie. Jusqu’au jour où Lief, son nouveau garde, charmant et rebelle, fait vaciller la jeune fille dans sa foi et sa soumission…

Mon avis : L’histoire de L’Héritière est superbement imaginée : une fille qui est destinée à suivre les pas de sa mère mais qui rêve de grandeur se voit promise au prince grâce aux Dieux. En effet, les souverains ont reconnu en elle la Daunen incarnée, la réincarnation de la fille des Dieux : Daeg, seigneur du Soleil et Naeht, impératrice de l’Obscurité. D’un simple touchée, la jeune fille peut tuer n’importe quel Homme. Au royaume, elle ne se déplace jamais sans ses gardes qui finissent tous par quitter leur fonction, de peur de mourir à cause d’un simple accident. La jeune fille, Twylla, va vite comprendre qu’être la réincarnation de la déesse ne veut pas dire qu’elle sera choyée…

Twylla passe ses journées à prier, à chanter pour les souverains et répondre aux moindres exigences de la reine. C’est le personnage que j’ai le plus apprécié. En effet, la reine est perfide, sournoise, cruelle et malicieuse. C’est ce personnage qui va porter l’histoire à bout de bras car même si l’histoire est bonne, les personnages intéressants, l’intrigue principale captivante et le sujet de la religion très bien exploitée, il manque un petit quelque chose pour que le lecteur entre dans une frénésie de tournage de page (oui ça ne se dit pas mais je m’en fiche ! 🙂 ).

Melinda SalisburyIl me semble que le souci provient du style d’écriture (je ne sais pas s’il faut blâmer l’auteure ou bien la traduction). Les mots ne m’atteignent pas comme ils le devraient, il est facile de sortir de l’histoire et le personnage principal n’est finalement pas très attachant. En effet, Twylla est une héroïne un peu cruche avec pas une once de bon sens. Je suis une lectrice qui raffole des personnages féminins forts et indépendants, ou du moins qui se battent pour leurs idéaux. Twylla, elle, se laisse portée par les personnages secondaires et un rien la persuade de changer d’avis. Elle est facilement manipulable.

Heureusement, un personnage qui prendra le rôle de son garde va lui remettre les idées en place. Ou pas… Oui je vous l’ai dit, on ne sait pas à quoi s’attendre avec elle. Si lorsqu’on arrive vers les derniers chapitres l’intrigue monte en intensité et que l’on se dit « cette fois c’est bon ! » et bien on déchante rapidement avec une fin bâclée franchement décevante. Pour tout dire, je n’achèterai sûrement pas la suite des aventures de l’Héritière.

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